Fiscalité viticole : les erreurs à éviter pour finir l’année en conformité et sereinement

En fin d’année, les domaines viticoles jonglent entre la récolte, les ventes directes, les derniers mouvements de stock… et leurs obligations fiscales. Une période dense où les erreurs peuvent vite s’accumuler : écarts de volumes, oublis de TVA, déclarations incomplètes.

Bonne nouvelle : avec quelques vérifications clés et une organisation structurée, il est tout à fait possible de clôturer l’année sereinement.

Cet article vous guide pas à pas pour éviter les erreurs les plus fréquentes et sécuriser votre conformité fiscale, tout en vous montrant comment une centralisation intelligente peut réellement changer la donne.

Pourquoi la fiscalité viticole demande une attention particulière en fin d’année ?

Un calendrier dense entre récolte, ventes et obligations fiscales

De septembre à décembre, les domaines vivent une période où tout s’accélère : récolte, vinification, envois, ventes directes, export… À cela s’ajoutent des obligations administratives essentielles :

• la préparation de l’inventaire annuel,
• la consolidation de tous les mouvements de l’année,
• la DRM de décembre, souvent la plus sensible,
• les vérifications liées à la TVA et aux taux appliqués,
• la régularisation éventuelle des droits d’accises.

C’est précisément cette concentration d’événements qui augmente le risque d’erreurs.

Les risques en cas d’erreur : écarts, régularisations, contrôles

Une simple incohérence de stock peut entraîner :

• une demande de régularisation,
• des justificatifs supplémentaires à fournir,
• une perte de temps significative,
• et, dans certains cas, un risque de contrôle.

Les erreurs ne sont pas toujours graves, mais elles mobilisent de l’énergie à un moment déjà très chargé.

Les 5 erreurs fiscales les plus fréquentes dans les domaines viticoles

Erreur n°1 : Des écarts entre stock réel, mouvements et DRM

C’est l’erreur la plus courante.
Lorsqu’un mouvement (mise en bouteilles, sortie, perte, transfert, dégustation, vente) n’est pas saisi à temps, l’écart apparaît en fin d’année : la DRM ne correspond plus au stock réel.

Ces écarts peuvent sembler mineurs, mais ils compliquent la déclaration de décembre, qui doit être parfaitement cohérente avec la réalité physique.

Erreur n°2 : Une mauvaise affectation des lots ou des volumes fiscalisés

Beaucoup de domaines découvrent, en décembre, des anomalies d’affectation :

• lots non classés au bon régime fiscal,
• cuvées déplacées sans mise à jour,
• volumes non imputés sur les bons mouvements.

Résultat : des écarts entre volume déclaré et volume réel, voire des erreurs d’accises ou de TVA.

Erreur n°3 : Des oublis ou erreurs dans la TVA (taux, encaissements, diversification)

Dans la filière, la TVA est plus complexe qu’il n’y paraît :

• taux à 20 % ou 5,5 % selon les produits,
• vente d’alcools, jus, produits dérivés,
• gestion des acomptes en fin d’année,
• encaissements liés au e-commerce ou à l’œnotourisme.

Un mauvais taux, un oubli ou une double saisie peuvent entraîner une régularisation en début d’année suivante.
Un suivi clair de la TVA et des encaissements permet d’éviter ce type d’erreur.

Erreur n°4 : Une gestion approximative des droits d’accises

Les mouvements en régime suspensif ou acquitté doivent être suivis avec précision.

Les erreurs les plus fréquentes :

• manques ou doublons dans les mouvements,
• volumes mal affectés en acquitté/suspensif,
• écarts entre DRM et livraisons.

Une bonne consolidation en fin d’année permet de clarifier les obligations et d’éviter de mauvaises surprises.

Erreur n°5 : Une préparation tardive de l’inventaire de fin d’année

L’inventaire de fin d’exercice est un repère officiel pour :

• la DRM de décembre,
• la comptabilité,
• les droits d’accises,
• les contrôles potentiels.

S’il est préparé dans l’urgence, le risque d’écart augmente.
Une méthode claire permet au contraire d’être serein au moment de valider les volumes.

Ce qui change en 2025 en fiscalité viticole

• Clarification sur les régimes d’accises : renforcement des obligations de cohérence entre stocks, mouvements et DRM.
• Évolutions sur les mentions et volumes dans la DRM : plus d’attention portée aux mouvements atypiques.
• TVA : rappel des règles de taux pour les ventes directes, en ligne ou diversifiées.
• Suivi des mouvements : recommandations accrues pour éviter les écarts de fin d’année.

Les obligations fiscales incontournables pour finir l’année sereinement

DRM de décembre : la déclaration la plus stratégique de l’année

La DRM de décembre est celle qui clôture l’ensemble de l’exercice.

Elle doit refléter :

• le stock final réel,
• l’intégralité des mouvements,
• l’état fiscal des volumes (acquitté, suspensif…).

Une centralisation fiable réduit énormément les risques d’écart.

Les obligations liées aux stocks et aux mouvements

Pour être conforme :

• chaque mouvement doit être saisi, tracé et justifié,
• les volumes doivent être consolidés avant inventaire,
• les cuvées doivent être correctement affectées fiscalement.

Un suivi clair dans un outil centralisé évite les pertes d’information.

TVA : les points de contrôle avant clôture

Avant la déclaration de fin d’année, il est essentiel de vérifier :

• cohérence entre ventes et encaissements,
• application du bon taux de TVA par produit,
• gestion des acomptes et avoirs,
• soldes issus des ventes directes ou en ligne.

Un tableau de bord clair aide à sécuriser ces éléments.

Accises : vérifications obligatoires

Les accises dépendent d’une parfaite cohérence entre :

• stocks déclarés,
• mouvements réalisés,
• sorties,
• régimes suspensifs et acquittés.

Un écart peut engendrer une demande de justification ou un contrôle.

Comment Wineriz aide les domaines à sécuriser leur fin d’année fiscale ?

Centraliser les données pour limiter les erreurs

Lorsque toutes les données sont réunies au même endroit (stock, ventes, DRM, caisse, mouvements), les risques d’erreurs diminuent nettement.

Wineriz accompagne les domaines en fournissant une interface claire, cohérente et constamment alignée sur les besoins métiers.

Consolider les stocks et automatiser les mouvements

Grâce à la centralisation :

• les écarts apparaissent plus tôt,
• les mouvements sont fluides et cohérents,
• les volumes sont toujours à jour.

Un atout précieux pour bien finir l’année.

Faciliter la génération de la DRM et des documents réglementaires

La DRM repose sur des données fiables, toujours actualisées.

Avec un outil pensé pour les domaines :

• les volumes sont cohérents,
• les mouvements sont déjà tracés,
• les erreurs de dernière minute disparaissent.

Un gain de temps évident pour vos déclarations.

Gagner du temps pour se concentrer sur la vente et la production

En automatisant les tâches chronophages, vous libérez du temps pour ce qui compte réellement :

• vos ventes directes,
• vos clients,
• votre chai,
• votre stratégie commerciale.

Conclusion : et si vous prépariez votre fin d’année sans stress ?

La fiscalité viticole peut sembler complexe, mais avec une méthode claire, un inventaire bien préparé et un outil capable de centraliser toutes vos données, vous pouvez finir l’année en parfaite conformité et avec l’esprit libre.

👉 Envie de gagner du temps et de sécuriser votre fin d’année ? Réservez votre démo dès maintenant.