Inventaire fin d’année vin : obligations 2025 et guide complet

Découvrez le guide réglementaire 2025 pour réussir votre inventaire de fin d’année : obligations vin, DRM, ISV, DAE, erreurs fréquentes et méthode en 7 étapes.
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Vigneron réalisant l’inventaire de fin d’année dans un chai viticole en 2025

Inventaire de fin d’année : le guide réglementaire 2025 pour les domaines viticoles

L’inventaire de fin d’année est une obligation incontournable pour tous les domaines viticoles. Il conditionne la conformité de la DRM, la cohérence des DAE/DAES, la justesse des volumes déclarés dans l’ISV, mais aussi la fiabilité de vos états de stock pour l’administration.

En 2025, les contrôles se renforcent notamment sur la cohérence entre les volumes physiques et les déclarations légales. Pourtant, nombre de domaines constatent encore des écarts importants lors de leur inventaire annuel, entraînant corrections tardives, perte de temps et stress au moment de préparer la DRM de janvier.

Ce guide vous propose une démarche complète et accessible, avec un regard actualisé sur les nouveautés 2025, une méthode structurée en sept étapes, et un passage en revue des erreurs qui reviennent le plus souvent dans les exploitations viticoles. L’objectif : vous aider à anticiper efficacement dès la fin novembre pour aborder la clôture annuelle en toute sérénité.

Pourquoi l’inventaire de fin d’année est indispensable en viticulture ?

Un passage obligatoire pour la conformité DRM / ISV

L’inventaire constitue la base de la DRM de janvier. Il permet de comparer les volumes réellement présents dans le chai avec les mouvements enregistrés tout au long de l’année. Une mauvaise concordance entre les deux peut entraîner des demandes d’explications, voire un contrôle. Pour approfondir le sujet, vous pouvez consulter notre guide dédié aux obligations liées à la DRM.

Un lien direct entre inventaire, volumes déclarés et fiscalité

Cet inventaire représente une “photo” fidèle des volumes détenus. C’est un document opposable en cas de contrôle. Il doit donc refléter de manière transparente toutes les cuves, bouteilles, volumes en transit, lots non habillés ou vins en prestation. Un inventaire précis est aussi une base fiable pour vos prévisions commerciales et votre pilotage annuel.

Pourquoi anticiper dès fin novembre ?

Beaucoup de domaines tentent de réaliser leur inventaire trop tard, souvent entre Noël et le 31 décembre. C’est à ce moment que les erreurs se multiplient : cuves non mises à jour, sorties vrac non intégrées, lots d’habillage non comptés… En commençant dès la fin novembre, vous stabilisez progressivement vos registres et sécurisez l’ensemble des relevés avant la période la plus chargée.

Ce qui change en 2025 : les évolutions réglementaires à connaître

Cohérence renforcée entre DRM et DAE en fin d’année

En 2025, l’administration portera une attention particulière à la cohérence entre vos volumes inventoriés et les documents DAE/DAES. Les sorties vrac, les transferts vers le négoce et les mouvements en prestation seront systématiquement examinés. Chaque sortie devra correspondre à un document de transport valide. Cette étape nécessite une vigilance accrue.

Obligations supplémentaires concernant les volumes hors chai

Les volumes stockés hors du périmètre principal, chez un prestataire de mise, dans un dépôt, en transit logistique ou en entrepôt secondaire, devront être intégrés dans l’inventaire au même titre que ceux présents dans le chai. La mention “hors chai” ne constitue plus une tolérance : ces volumes doivent apparaître dans l’inventaire final avec précision.

Impact pour les domaines ayant recours à un prestataire de mise

La mise sous-traitée représente un point sensible. Les volumes tirés, habillés, les pertes techniques, les reliquats de mise et les stocks encore chez le prestataire devront être comptabilisés de manière stricte. Les états fournis par les prestataires seront désormais attendus en appui de l’inventaire.

Points de contrôle supplémentaires avant le 31 décembre

Les contrôleurs se concentreront sur plusieurs éléments : la justification des pertes, la cohérence entre les cuves et les registres, les lots égarés entre deux sites, ou encore les volumes consignés. La traçabilité globale devient un critère central pour 2025.

Nouveautés réglementaires 2025 pour l’inventaire viticole

La méthode en 7 étapes pour réussir votre inventaire viticole

Étape 1 : Sécuriser la période d’inventaire

La première étape consiste à figer le chai. En pratique, il s’agit d’arrêter provisoirement les mouvements entrants et sortants, d’informer l’équipe et de définir la date de référence. Cette stabilisation permet de garantir que les volumes inventoriés correspondent exactement à la réalité du moment.

Étape 2 : Relever les volumes en cuves

Chaque cuve doit être mesurée individuellement. Le relevé se fait via jauge officielle ou lecture au niveau de la tige. En cas d’écart, il vaut mieux investiguer immédiatement : un niveau mal lu, un étalonnage approximatif ou une correction liée à la température peuvent rapidement créer des divergences avec la théorie.

Étape 3 : Vérifier les stocks bouteilles

Les bouteilles doivent être comptées physiquement : vins habillés, non habillés, lots en préparation, reliquats et stocks en transit. Les erreurs d’inventaire proviennent souvent d’un mélange entre les lots ou d’un stock mal organisé. C’est une étape qui demande rigueur et cohérence dans le rangement.

Étape 4 : Contrôler les mouvements de vrac et de négoce

À ce stade, il est indispensable de rapprocher les sorties vrac avec les documents DAE/DAES. Une sortie non associée à un DAE est l’une des principales causes d’écart entre inventaire et DRM. Pour approfondir cette étape, vous pouvez consulter notre guide complet sur les DAE et DAES.

Étape 5 : Consolider les sorties et entrées via DAE / DAES

Cette étape consiste à vérifier que les documents de transport correspondent aux volumes réellement sortis ou reçus. Les écarts apparaissent souvent lorsqu’un mouvement a été enregistré dans la pratique, mais pas dans le registre. C’est en général ici que se concentrent les écarts les plus problématiques.

Étape 6 : Vérifier les achats, apports et prestations

Les achats vrac, les apports des adhérents (pour les caves coopératives), les prestations d’embouteillage ou les mouvements techniques (assemblages, tirage…) doivent tous être intégrés dans l’inventaire. Un oubli peut suffire à fausser l’ensemble du tableau.

Étape 7 : Constituer l’inventaire final

Lorsque toutes les informations sont consolidées, il est temps de produire l’inventaire final : cuves, bouteilles, vrac, hors chai, pertes, retours, stocks en prestation. Ce document servira directement à préparer la DRM de janvier et constitue le socle de vos déclarations annuelles.

Schéma des 7 étapes pour réaliser l’inventaire viticole de fin d’année

Focus : 4 cas particuliers que les domaines oublient encore

Inventaire multi-chais ou multi-sites

Les domaines répartis sur plusieurs sites doivent produire un inventaire par lieu de stockage. Les écarts proviennent souvent des mouvements inter-sites mal enregistrés ou du transit entre deux chais. La consolidation finale doit être particulièrement soignée pour éviter les incohérences.

Mise en bouteille sous-traitée

Lorsqu’un lot est confié à un prestataire d’embouteillage, les volumes tirés, habillés, les pertes éventuelles et les reliquats doivent figurer dans l’inventaire, même s’ils ne sont pas encore revenus au domaine. Les états de stock fournis par le prestataire doivent être intégrés tels quels.

Prestataire négoce

Les volumes vendus en vrac ou confiés à un opérateur extérieur constituent l’un des points les plus délicats. Chaque sortie doit être appuyée par un document DAE valide. Un DAE manquant ou incomplet peut créer une incohérence majeure entre inventaire et DRM.

Cave coopérative : adhérent vs coop

Les apports des adhérents doivent être vérifiés afin de faire correspondre les volumes détenus avec les mouvements coop → adhérent. Les doubles enregistrements ou les omissions sont fréquents dans ce type de structure.

Comptage du stock bouteilles dans un chai viticole pour l’inventaire de fin d’année

Les erreurs fréquentes lors de l’inventaire de fin d’année

Les erreurs les plus courantes concernent des cuves non mises à jour, des stocks bouteilles approximatifs ou mélangés, ou encore des mouvements vrac mal rapprochés des DAE. Les volumes hors chai sont régulièrement oubliés, tout comme certaines pertes techniques. Les prestations de mise représentent également une source d’écarts importante, notamment lorsque les reliquats ne sont pas correctement intégrés.

Comment éviter les écarts entre inventaire et DRM ?

Les points de contrôle indispensables

Un inventaire fiable repose sur une bonne cohérence entre les cuves, les registres et les mouvements de sortie. Les écarts légers peuvent être admis, à condition qu’ils soient justifiés. En revanche, les volumes manquants, les pertes non expliquées ou les sorties sans DAE constituent des signaux d’alerte pour l’administration.

Les écarts tolérés (et ceux qui ne le sont pas)

Certains écarts minimes peuvent être liés à des variations techniques (température, mousse, filtration). D’autres, en revanche, ne sont jamais tolérés : volumes non déclarés, stocks inventés, pertes mal documentées. C’est pourquoi les contrôleurs commencent toujours par analyser votre inventaire avant d’examiner vos registres.

Conclusion : un inventaire conforme dès cette année

Un inventaire réussi repose essentiellement sur la préparation. En commençant dès la fin novembre, vous limitez les risques d’oubli et abordez la période de clôture dans de meilleures conditions. Une méthode structurée, une bonne gestion des volumes hors chai et une attention particulière aux DAE vous permettront d’éviter les écarts et de préparer une DRM conforme et plus rapide à finaliser.

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Photo de Carina DA SILVA - Customer Success Manager chez WINERIZ

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